MONTBELIARD (25)
Ma scolarité a été un peu particulière puisque je jouais au centre de formation de football de Sochaux, j’ai donc fait mon collège et mon lycée dans des classes adaptées dans le privé. J’ai ensuite intégré la fac de sports de Besançon pour décrocher un master APASActivité physique adaptée et santé en 2015. Ça a été difficile de trouver un premier emploi là-dedans, j’ai alors décidé de créer ma boîte. J’ai plus tard obtenu un poste de prof de sports à mi-temps dans un centre de rééducation, je jongle aujourd’hui entre ce travail et mon activité d’entrepreneur.
J’avais des idées mais aucune notion d’entrepreneuriat. Pendant ma dernière année de master, on a suivi une formation sur la création d’entreprise, c’est là que j’ai compris que je pouvais concrétiser mes idées.
En 2017, j’ai intégré avec un associé le programme d’incubateur de start-up de la région. On a dû monter un dossier pour présenter notre projet à un jury de financeurs et d’entrepreneurs, ils l’ont finalement validé et on nous a accordé une enveloppe. On a été formés sur les parties administrative, technique et comptable. À la fin du programme, on était prêts à se lancer en solo.
On a lancé un premier produit qui était, à la base, destiné à aider les personnes en rééducation à faire du vélo. Il était tellement efficace qu’on a finalement décidé de l’élargir au grand public. Je dirais que ça a bien marché car c’est innovant et qu’il y a peu de concurrence. Depuis, on a développé notre gamme et on commence même à s’exporter à l’international.
Publié le 21/11/2022
Mis à jour le 23/11/2023
Il y a une part de risque mais il ne faut pas que ça nous empêche de produire.
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